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Dates de sortie :
18 décembre 1997 (Saturn) - 24 juin 1999 (Playstation)
30 septembre 1999
31 mars 2000
Editeur :
Ubisoft
Développeur :
Game Arts
Nombre de joueurs :
1 |
Il y a de nombreuses années le monde vivait en paix. La civilisation Angelouienne, très avancée technologiquement cohabitait avec les Esprits et étaient éclairés par la Pierre d'Esprit, elle même gardée par des jumeaux humanoïdes ailés, des Icariens. Malheureusement, l'homme étant par nature avare, finit par vouloir voler la Pierre d'Esprit ce qui amena le malheur sur la planète et l'apparition de Gaia. Cet créature immonde mit fin à la civilisation Angelounienne dans les flammes et la souffrance. Beaucoup d'années plus tard, un jeune garçon du Port de Parm, nommé Justin, se passionne pour la vie d'aventurier et souhaite, tout comme son père et son grand-père, parcourir le monde à la découverte des ruines angelouiennes. Accompagné de sa meilleure amie Sue, et suivant les conseils d'une certaine Liete, il décide de partir vers l'est à la recherche de la cité mythique d'Alent...
Initiallement sorti sur Saturn au Japon, Grandia est ensuite adapté sur Playstation pour les marchés Nord-américain et Européen.
Cet RPG, bien que moins apprécié que la série Final Fantasy, connut tout de même son petit succès grâce à son gameplay, à ses graphiques et à ses personnages attachants. Il fût, à l'époque, l'un des rares RPG japonais à recevoir des critiques positives et à être accessible au grand public hors des frontières de l'archipel.
Graphiquement parlant, Grandia n'a pas à rougir face à ses concurrents. En cette fin de décénie (90's), de plus en plus de jeux vidéo et notamment de RPG s'essayent à la 3D. Alors que nombre d'entre eux ne réussissent pas à passer la marche, Grandia se voit doté, quand à lui, de graphiques, non pas magnifiques mais plus qu'honnêtes. De plus, la grande diversité des couleurs ainsi que les portraits des personnages qui changent en fonction de leur humeur rendent le jeu très attractif et mignon à jouer.
Nous retrouvons dans Grandia de nombreux stéréotypes comme les égouts, les montagnes, les déserts... mais cette grande panoplie de lieux très variés permet un visuel agréable et loin d'être monotone.
Ce jeu nous comble aussi de temps à autres de cinématiques de type "dessin animé" qui restent très bien travaillées et dans lesquelles on peut voir que les designers se sont bien souciés des détails.
Alors que le monde est en 3D, les personnages sont, quant à eux en 2D. Bien que cela puisse paraître étrange, ces derniers se fondent très bien dans les décors. De plus, il est possible de faire tourner la caméra à 360° et de zoomer ou dézoomer un petit peu pour dénicher de nombreux objets ou passages cachés. Justin, le héros du jeu, peut avoir au maximum trois coéquipiers en même temps. Vous ne contrôlez que le jeune héros et les autres suivent automatiquement telle une chenille. Cet aspect rend le jeu plus immersif dans le sens où vos camarades ne disparaissent pas comme par magie dans la "poche du héros".
Comme dans tout RPG qui se respecte, Grandia vous fera voyager au travers de plusieurs continents à la recherche d'un but précis : la cité d'Alent.
Vous pouvez accueillir au maximum quatres personnes dans votre équipe (en incluant Justin) et il est impossible de choisir qui va combattre : différents personnages se succèderont au cours de l'histoire. A l'inverse de Final Fantasy VII qui est sorti un peu avant, tous vos personnages sont présents à l'écran lorsque vous explorez le monde. Ainsi, plus le groupe est grand, plus vous devez faire attention à ne pas vous faire attaquer par l'arrière au risque d'être pris par surprise et donc de laisser l'avantage à l'ennemi au début du combat.
En parlant des combats, il est intéressant de noter que les monstres sont visibles sur la carte et que dès que vous en touchez un, vous êtes automatiquement transporté dans l'écran des combats. Ceux-ci ne se déroulent pas au tour par tour mais les portraits de tous les protagonistes (alliés et ennemis) avancent plus ou moins vite (cela dépend de leur vitesse d'action) sur une barre IP en bas à droite de l'écran. Une fois qu'un des portrait atteint la zone "Action", la personne (ou le monstre) représenté(e) par le dit portrait peut agir. Vous avez alors le choix assez classique entre attaques, techniques, objets, fuite ect.
Si un personnage ou un monstre vient à être touché pendant le combat, son portrait sur la barre IP reculera un peu et s'il était en train de préparer une action, il est même possible que la dite action soit annulée et que le portrait reparte au début de la barre IP. Vous devrez donc toujours garder un oeil sur la fameuse barre pour essayer d'annuler au plus possible les attaques de vos ennemis.
Un des points positifs de Grandia est son système d'Oeuf mana. Les personnages ne gagnent en effet pas de nouvelles magies en montant en niveau mais ils doivent tout d'abord trouver un Oeuf Mana puis l'échanger à un marchand contre l'élément de son choix : Feu, Terre, Eau ou Vent. De plus, chaque magie et arme (pour chaque personnage) possède ses propres points d'expérience. Ainsi, si vous souhaitez apprendre, par exemple, les meilleures magies de type Feu avec Justin, vous allez devoir utiliser souvent des sorts à base de l'élément Feu. Enfin, il est à noter qu'il existe aussi quatre autre éléments qui sont un mixte des éléments primaires : Explosion (Feu + Terre), Forêt (Eau + Terre), Foudre (Feu + Vent) et Tempête (Eau + Vent).
Outre le fait de gagner des nouveaux sorts ou techniques, monter ses armes ou magies en niveau a un autre avantage. En effet, chaque arme/magie augmente, à chaque gain de niveau, les caractéristiques du personnage qui la possède : comme par exemple, la magie Feu qui augmente la Rapidité de 1 points à chaque niveau.
En ce qui concerne les armes, chaque personnage ne peut équiper que certains types (par exemple, Justin ne peut porter que des Epées, des Haches et des Massues). Bien qu'il soit possible de ne donner, à un membre de votre équipe, qu'un seul type d'arme durant toute l'aventure, il vaudra mieux en changer régulièrement pour augmenter ses statistiques telles la force, la rapidité...